Les thèses, proposées par M. Krämer, dans son ouvrage Arete bei Platon und Aristoteles, marqueraient une révolution dans les études platoniciennes, si elles étaient acceptables. Selon lui, Platon a, dès le commencement de sa carrière philosophique, au moins dès l'ouverture de l'Académie, possédé un système élaboré d'ontologie. Ce système a été exposé aux membres de l'Académie, sous forme d'une doctrine ésotêrique. Les dialogues, qui sont entièrement des œuvres protreptiques, ne comportent que des allusions à cette doctrine; tout de même, sans (...) connaître ce fonds doctrinal, on ne peut vraiment comprendre les dialogues. Sans vouloir dresser un compte-rendu complet du livre en question, l'auteur du présent article voulait écrire quelques notes marginales. Ni le récit d'Aristoxène, ni les données plus tardives n'autorisent M. Kr. à déclarer que la fameuse conférence πεϱ τἀγαϑοῦ ait constitué une série de cours. En outre, le récit même n'est pas exempt d'invraisemblance, si l'on compare les fragments des poètes de la comédie moyenne. La dépréciation de l'œuvre écrite que contient la fin du Phèdre n'est pas absolue, comme le croît M. Krämer, mais relative. Dans la vue de M. Kr., il est difficile de comprendre pourquoi Platon a écrit. Surtout la composition des Lois est inexplicable. Dans la théorie d'un système ésotérique, l'héritage de Socrate ne reste plus reconnaissable. Si, comme dans les théories de M. Krämer, l'axiologie se confond avec l'ontologie, l'autonomie de la décision éthique disparaît, et la position priviligiée du Bien ne peut plus être comprise. Le refus de tout développement chez Platon contraint M. Krämer à donner des interprétations très forcées de plusieurs textes platoniciens. (shrink)

Cell line immortalisation is a growing component of African genomics research and biobanking. However, little is known about the factors influencing consent to cell line creation and immortalisation in African research settings. We contribute to addressing this gap by exploring three questions in a sample of Xhosa participants recruited for a South African psychiatric genomics study: First, what proportion of participants consented to cell line storage? Second, what were predictors of this consent? Third, what questions were raised by participants during (...) this consent process? 760 Xhose people with schizophrenia and 760 controls were matched to sex, age, level of education and recruitment region. We used descriptive statistics to determine the proportion of participants who consented to cell line creation and immortalization. Logistic regression methods were used to examine the predictors of consent. Reflections from study recruiters were elicited and discussed to identify key questions raised by participants about consent. Approximately 40% of participants consented to cell line storage. The recruiter who sought consent was a strong predictor of participant’s consent. Participants recruited from the South African Eastern Cape, and older participants, were more likely to consent; both these groups were more likely to hold traditional Xhosa values. Neither illness nor education were significant predictors of consent. Key questions raised by participants included two broad themes: clarification of what cell immortalisation means, and issues around individual and community benefit. These findings provide guidance on the proportion of participants likely to consent to cell line immortalisation in genomics research in Africa, and reinforce the important and influential role that study recruiters play during seeking of this consent. Our results reinforce the cultural and contextual factors underpinning consent choices, particularly around sharing and reciprocity. Finally, these results provide support for the growing literature challenging the stigmatizing perception that people with severe mental illness are overly vulnerable as a target group for heath research and specifically genomics studies. (shrink)